Je m'appelle Benjamin Poincenet, producteur, réalisateur et auteur. Ancien soldat, je suis actuellement en cours de réalisation de mon second film : Vrbanja - l'assaut de la dignité (teaser ci-dessous)

Mon premier film documentaire INVISIBLES, inspiré de ma mission en Afghanistan en 2008, aborde sans détour la question du PTSD. Sorti en 2025, INVISIBLES a reçu un prix lors d'un festival international.

Fort de cette expérience, je travaille actuellement sur un nouveau projet consacré à l'assaut de Vrbanja en 1995, film documentaire actuellement en cours de production.

Ancien marsouin et ayant servi dans 2 OPEX, je me suis reconverti dans l'écriture et la réalisation de films documentaires afin de mettre en lumière les faits d'armes et les blessures des soldats de nos armées.

Mon projet

Cette campagne a un double objectif : rendre hommage et soutenir.

Je souhaite collecter les fonds nécessaires pour reconstituer, à l’écran, les moments forts de l’assaut héroïque de Vrbanja (1995). Cette reconstitution, essentielle au film documentaire en cours de production, sera interprétée par des blessés de nos armées. Au-delà de l’aspect mémoriel, ce projet est profondément humain : il offre à ces hommes et femmes la possibilité de se réapproprier leur histoire, de porter haut leurs valeurs, et de transmettre, par l’image, le courage et la fraternité qui les ont animés.

C’est une cause qui me touche personnellement, à laquelle je consacre mon énergie chaque jour. Faire revivre cet acte de bravoure à travers les yeux de ceux qui ont payé le prix du devoir, c’est à la fois essentiel pour la mémoire collective et profondément salvateur pour eux.

Votre contribution, quelle qu’elle soit, nous permettra de faire exister cette reconstitution unique, et de donner une voix aux blessés, dans un projet à la fois visuel, historique et profondément humain.

Nous devons impérativement réussir cette campagne.

Réaliser une reconstitution audiovisuelle fidèle, exigeante et portée par des blessés de nos armées représente un défi aussi ambitieux que nécessaire. Les coûts liés à une telle séquence sont élevés, s’ajoutant aux nombreuses dépenses de production déjà engagées. Sans votre soutien, ce projet ne pourra voir le jour.

Pour atteindre cet objectif, nous visons un premier objectif de 22.000 €, avec une ambition finale de 30.000 €. Chaque palier franchi nous rapprochera de cette reconstitution essentielle. Chaque euro compte, chaque geste rapproche ce film documentaire de sa réalité.

Pour vous immerger dans ce projet unique, un premier teaser est disponible (voir plus haut). Et ce n’est qu’un début : un tournage à Sarajevo est prévu, aux côtés de deux des protagonistes de l’assaut de Vrbanja, qui fouleront à nouveau, 30 ans après, le pont où tout s’est joué, et sur lequel deux de leurs camarades sont tombés.

Ce travail a nécessité des dizaines d’heures de recherche en archives et c’est pour cela que j’ai passé une dizaines de jours à Paris dans les bureaux de l’ECPAD (Établissement de Communication et de Production audiovisuelle de La Défense) . Ces archives constitueront une ressource non négligeable et c’est pour cette raison que la majorité des archives que vous verrez dans ce film sont inédites et n’ont jamais été diffusées.

Ce film, tourné en partie au 3ème Rima est en coproduction avec France 3 Bretagne, que nous remercions pour leur engagement et leur soutien dans ce projet. Tout comme nous remercions les nombreux partenaires du film : L'Union des Blessés de la Face et de la Tête (UBFT) " Les Gueules cassées" - Association Escale - Le Bleuet de France - L'Organisation Nationale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre "ONACVG" - Solidarm.

Malgré tous ces soutiens, les scènes de reconstitution, portées par des blessés, dépassent le financement initial. Et pourtant, mettre en lumière ce fait d’armes, et le faire incarner par ceux qui portent encore les cicatrices du combat, est un geste fort. Un acte de mémoire, de reconnaissance, et de transmission.

Dans une époque où le patriotisme et le souvenir peinent parfois à trouver leur place, rendre hommage à nos blessés, anciens et actuels, dans un film destiné à etre projeté sur le Service Public parait devenir une nécessité.

Soutenir cette campagne, c’est défendre nos valeurs. C’est refuser l’oubli.

Merci infiniment à toutes celles et ceux qui prendront part à cette mission.

Où vont aller les fonds (tournage de 3 à 5 jours) :

• Prise en charge et défraiement transports + hébergements + régies (repas) des blessés pour le tournage
• Cachets des blessés figurants
• Cachets des techniciens et de la post-production du tournage
• Location matériels + décors du tournage

Les paliers :

• Palier 1 (3000 euros) : Prise en charge du transport des blessés.
• Palier 2 (5500 euros) : Prise en charge transport + hébergements des blessés.
• Palier 3 (9500 euros) : Prise en charge transport + hébergements + régie + cachets des blessés.
• Palier 3 (14000 euros) : Prise en charge transport + hébergements + régie + cachets des blessés + Location matériel technique de tournage.
• Palier 4 (18000 euros) : Prise en charge transport + hébergements + régie + cachets des blessés + Location matériel/décors + régie des techniciens.
• Palier 5 (23000 euros) : Prise en charge transport + hébergements + régie + cachets des blessés + Location matériel/décors + régie des techniciens + cachet des techniciens.
• Palier 6 (objectif rêvé 30000 euros) : Prise en charge transport + hébergements + régie + cachets des blessés + Location matériel/décors + régie et cachets des techniciens + post-production d'une version longue (70mn) et avant-première cinéma.

Votre soutien est bien plus qu’un simple don. Il incarne un engagement, une reconnaissance, un geste fort pour ceux qui ont servi. Ensemble, faisons exister ce projet. Pour la mémoire. Pour les blessés. Pour l’histoire.

Merci du fond du cœur.

Synopsis du film :

Sarajevo, mai 1995.

Pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la guerre est de retour en Europe. Depuis plus de trois ans, la capitale bosniaque est assiégée par les Tchetnik de la VRS, l'armée de République serbe de Bosnie. Les sniper serbes et bosniaques se font face sur l'avenue principale de Sarajevo renommée depuis par le Monde entier la "Sniper Alley". Des milliers de civils des deux camps meurent chaque jour dans des massacres et comptent sur les Nations Unies pour mettre fin à ce conflit.

Les Casques Bleus de l'ONU, contraints par les limites de leur mandat, sont également pris pour cibles sans pouvoir se défendre. Régulièrement tués et humiliés, ils voient leurs postes d'observation tomber les uns après les autres. Les images de soldats français attachés à des poteaux et brandissant un drapeau blanc sont diffusées sur les chaines du monde entier par les médias des deux camps.

Le matin du 27 mai, le poste du pont de Vrbanja ne répond plus aux appels radios. Une section des Forbans du 3ème Rima décide de se rendre sur place et découvre que le pont a été pris dans la nuit par des Tchetnik serbes déguisés en casques bleus ... sans tirer un seul coup de feu. Ce poste est d'une importance stratégique. Si le pont de Vrbanja est pris, les serbes peuvent prendre la ville en quelques heures. Les Marsouins du 3 décident donc, sans attendre l'ordre de Paris, de lancer un assaut baïonnette au canon pour libérer le poste et leurs frères d'armes mais surtout ... pour mettre enfin un terme à l'humiliation.

Revivez de l'intérieur le mythique assaut de Vrbanja, la dernière charge de l'Armée française baïonnette au canon qui a continué de façonner la légende des Troupes de Marine. Et a posé questionnement sur la stupidité des règles d'engagement des Casques Bleus et le rôle qu'ils auraient à jouer dans le futur sur la préservation de la paix en Europe.

Un film de Benjamin Poincenet

Ecrit par Benjamin Poincenet et François-Xavier Destors

Une co-production Saule Productions / Telo Martius Productions / France 3 Bretagne